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     Dans le froid sibérien....

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    5 participants
    AuteurMessage
    Shine Tokugawa
    LB #43 || "Dark Panther"
    Shine Tokugawa


    College : Teikoku Gakuen (3ème équipe).
    Years Pro : 2nd.

    Arbre des Compétences
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    MessageSujet: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyMer 5 Jan - 19:54

    Un grondement. Léger, sourd, mais doux vibrait tout autour d’elle. Subtil, il semblait vouloir l’endormir. Sournoisement, il apaisait son esprit vif, et rendait cotonneuses ses pensées. C’était dans un stade de demi-sommeil que se trouvait la brune aux yeux lavande, le bruit de l’avion la berçant malgré elle. Elle aurais put s’assoupir, laissant son visage tourné sur le côté afin que nul ne la voie sous un jour vulnérable, mais c’était sans compter la colonie de vacance que la multimilliardaire trainait derrière elle. Une bande de zouaves surexcités pour un peu de neige et de grandes plaines. Pff ! Aux yeux, ou plutôt, aux oreilles de Shine, ils semblaient presque pitoyable…et pourtant elle ne pouvait que les comprendre, visiter un nouveau pays ça faisait toujours rêver, jusqu'à ce que l’on se rende compte qu’il n’y avait absolument rien à voir. C’est pour cela qu’elle les laissait s’extasier sur les quelques vidéos valorisant le tourisme en ex-URSS…en dépit de son répit.

    Soufflant rageusement, cognant fortement sa tête contre le fauteuil qualité première classe de l’avion, la brune maudit sa complaisance et son laxisme devenus récurrent. Elle laissait faire, comme blasée, toutes ces choses qui avant l’aurait déjà mise en pétard. La relaxation finissait-elle par rendre gaga ? Si oui il valait mieux qu’elle arrête sinon ou son intégrité morale allait y passer. Nous étions déjà bien loin de la petite Shine des années collèges, sauvage comme un fauve. Une vrai petite panthère. S’assagissait-on en grandissant ? Possible…Mais à ce point ? Cela était quelque peu invraisemblable.

    Souriant mystérieusement au souvenir d’une de ses aventures, la jeune femme se glissa dans ce souvenir, s’y perdit, confondant réalité et rêve l’espace d’un instant, avant de se laisser aller à un sommeil profond qui lui manquait depuis quelques temps déjà…

    oOoOoOo

    Une ombre, sa silhouette bien dessinée, se mouvait dans la nuit, son propriétaire brièvement éclairé par quelques lampadaires. Il faisait nuit. Il faisait froid. On était en Décembre. En Russie. Température à geler sur place la braise la plus ardente. Mais malgré tout cela, c’est sans afficher aucun signe de faiblesse, de froid, ou de fatigue, qu’avançait dans les rues de Moscou, une japonaise de notre connaissance. Ayano « Shine » Tokugawa, en personne, bravait seule l’hiver moscovite…mais pour quelle raison au fait ?

    Levant la tête, ses iris lavande, vifs et alertes, se posèrent sur l’enseigne branlante d’un petit bar miteux. Oui je vous l’avoue, j’étais tout aussi étonné que vous lorsque j’ai su où se rendait la petiote, mais que voulez-vous je ne pouvais pas l’en empêcher sinon il n’y aurait pas eu d’histoire à raconter. Donc non, ce n’était vraiment pas le genre de lieu que fréquentait assidûment Shine Tokugawa, celles-ci préférant les salons de thé anglais où les boite de nuits côtés... Mais bref. C’est après avoir jeté de rapides coup d’œil autours d’elle, s’assurant de n’avoir été nullement suivie, que la jeune femme pénétra le bâtiment, s’attendant intérieurement au pire. Pire qui ne fut pas –bien heureusement- car si de l’extérieur, l’établissement ne payait pas de mine, en intérieur, c’était une tout autre impression qu’il donnait.

    « Fauteuils en cuir, velours, alcool de qualité supérieur, vaisselle impeccable, serveuses impeccables, parquais vernis impeccable, revolvers qui dépassent des vestes. Un coin pour les russes habitués, fortunés de préférence. Ouuuulà, je sens comme une vielle odeur de mafia ici…Dit conscience, on se barre ? » Résumait assez bien les pensées de Shine dans l’instant où ses prunelles eurent fait le tour de la salle et de ses occupants.

    Mais elle n’était encore qu’a l’entrée…où du moins c’était ce qu’elle supposait.Bonne supposition d’ailleurs car dans son examinassion des lieux, elle n’avait pas vu le serveur venu lui ôter délicatement sa veste, le chauffage la rendant inutile, et la conduire avec déférence, vers une porte située au fond de la pièce. Stress et angoisse s’agitèrent dans l’esprit de Shine, leurs sourires, narguant la brune qui en extérieur restait de marbre. Les battant de la porte ébène s’ouvrir, laissant passer une asiatique vêtu à la russe, ses yeux glacés se posant une fois de plus, indifférents, sur chaque individu de la pièce, comme cherchant quelque chose, ou quelqu’un. Ce quelqu’un, ne tardant d’ailleurs pas à faire son apparition. Apparition plutôt bruyante et tapageuse selon Shine.

    « Alors ma petite Geisha, comment va depuis le temps ?! » s’exclama en un japonais fortement défiguré par un accent russe, une forte voix masculine.

    C’était avec un sourire éclatant que vivement, un homme grand, brun, la silhouette athlétique, une plaquette d’abdos pré-visible sous les couches de vêtements qu’il portait, s’était levé pour venir à la rencontre de Shine. Celle-ci se renfrognant d’autant plus que la perche musclée s’approchait, finit par tendre sa main gantée de blanc devant elle, en un signe d’arrêt.

    « S’il te plait Grishka ne m’insulte pas pour ensuite venir me faire la bise. J’aime pas les faux-culs et tu le sais bien ».

    Sur un ton à geler le Sahara, Shine tourna le dos au brun tout en s’exclamant négligemment « Et comment va Igor ? » Griska lui ne se refroidissant pas pour autant répondit, d’humeur joviale, « Oh bien ne t’inquiète pas, il sera ravi de te savoir à Moscou ! Tu lui as beaucoup manqué. » Un rire cristallin se fit alors entendre, Shine doutant sérieusement des paroles prononcés par le slave, qui d’une tape amicale sur l’épaule, l’invita à s’asseoir. Se positionnant juste en face de la nippone, le sportif –à son allure il ne pouvait en être autrement- prit un air mutin.

    « Alors, c’est pour quoi cette fois ci ? Une randonnée sauvage et périlleuse dans le Kazakhstan, un petit séjour dans le froid l’Oural, ou un 200 mètres dans les eaux profondes du Baïkal ? »

    Souriante aux réminiscences d’instants délirants passés durant ses petites excursions Russe, la japonaise, prit un air tout à fait innocent.

    « Comment as-tu deviné ? »

    OoOoOoOoO

    Son réveil se fit brutal. Aussi brutal que la turbulence que traversait en ce moment effrayant le Tupolev Tu-154, transportant à son bord l’équipe des Brainstormer. Equipe qui d’ailleurs commença à flipper sérieusement, l’avion ayant la mauvaise réputation de s’écraser fréquemment…Après quelques seconde de silence, c’est sans surprise que l’on put donc entendre retentir les célèbres « On va tous mourir !!! » Oui j’exagère mais c’était un peu ça. Shine dont l’esprit était encore un peu brumeux, se laissa agresser par tous ces cris et hurlements qui pour l’instant à part faire du bruit inutilement, ne servait à rien. Les joueurs, inquiets, se tournait maintenant vers la brune, meneuse de l’équipe. Meneuse qui elle restait tranquillement assise dans son fauteuil, les bras croisés derrière sa tête dans une pose relax –elle avait la place, personne des Shuuhei n’avait osé se mettre à côté d’elle- chantonnant un air lugubre parlant de mort par crucifixion, avec la voix d’une petite fille…renforçait dans un accès de sadisme, l’anxiété des matheux prompt à s’inquiéter au moindre petit écart dans leurs plans.

    « On va tous mourir … » termina-t-elle sur une voix d’outre tombe, un sourire carnassier aux lèvres.

    Ouais d’accord. Je dis pas l’ambiance après ça.
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    Masumi Ayatoshi
    SS #22 || "Icarus"
    Masumi Ayatoshi


    College : Teikoku (Alexanders) / Simple Lycéen
    Years Pro : Rookie

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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyMar 15 Mar - 15:52

    Teach me American Football ...

      L'université Shuuhei me répondit tandis que je me levai ce matin, il faisait beau, impassiblement, je jetai un coup d'oeil furtif vers la fenêtre de la maison que je n'habiterai peut être plus, effectivement, si j'étais reçu à l'université, je déménagerai au campus de celle-ci, et j'y logerai avec ceux que je traiterai en "camarades".

      J'avais donc particulièrement intérêt à me dépêcher si je voulais arriver tôt, mais ce n'était qu'un intérêt, Shuuhei m'avait favorablement répondu, c'était tant mieux ... Ce qui m'intéressait, c'était le challenge intellectuel que m'offrirait cette prestigieuse université médicale japonaise, sans plus.

      Le seul moment de plaisir que je pouvais m'offrir seul, c'était ce petit-déjeuner que j'affectionnais tout particulièrement, de mon frigo, je tirai cette part de tarte avec cette fraise au milieu, un gâteau dont je raffolais, je n'omis pas de prendre aussi le jus d'orange, à force de manger sucré et sucré, je finis par pouvoir détecter les arômes de chaque ingrédient, et ce n'était sûrement pas l'un des composants de ce petit-déjeuner extra-calorique qui allait me priver de l'autre.

      Habillé comme un fol-dingue, je descendis tranquillement les marches de mon appartement fermé à clef, en lisant attentivement les différents prospectus qui m'étaient parvenus avec la lettre de l'université, parmi elles, le club de football américain ... Un sport avec une réputation de bourrin, sans tactique, ne comprenant qu'une force physique grandiose pour y entrer, je décidai de relever le challenge ! Les cours seront certainement barbants, cela me fera au moins une occupation, je décidai donc de remonter dans mon appartement, et de ramener quelques affaires en plus, pour être précis, juste une seconde tenue, similaire à celle que je porte maintenant, un tee-shirt blanc, un autre pantalon de maison et des pantoufles et je marchai en direction de l'université de Shuuhei, à quelques pâtés de maisons de chez moi.

      Je n'étais pas particulièrement sportif, mes mensurations étaient beaucoup plus celles d'un intellectuel que d'un joueur de football, mon physique n'était pas de ce fait approprié pour la pratique d'une telle activité, cependant, là où résidait l'intérêt que je portais soudainement à ce sport, c'était le défi tactique, je voulais tester mes capacités d'analyse et de logique dans un domaine acquis à la puissance du corps et à l'abondance des muscles, de plus cet été s'était déroulé la World Cup of American Football, qui a vu le Japon finir ex-aequo avec les USA, terre natale de ce sport vénéré comme une religion, j'étais donc poussé par certaines idées à me conduire tout droit vers le quartier général du club de football américain.

      << Je suis désolé petit, mais il est fermé ! >>
      << Comment ça fermé? Où est l'équipe? Si tu veux bien me donner de plus amples informations ... >>

      Mes yeux ne le marquèrent pas, mais j'étais ennuyé par ce maudit contretemps, l'homme qui m'arrêta, mesurant approximativement un bon mètre quatre-vingt cinq, m'expliqua que lui, ce n'était "qu'un" joueur de basket, l'équipe de football américain, menée par une certaine Shine Tokugawa, était partie à l'assaut des froides contrées russes, ainsi donc, si je voulais réellement participer à cette équipe, il me fallait rencontrer le capitaine, ou plutôt la capitaine des Shuuhei BrainStormers, je décidai de demander de plus amples explications à mon interlocuteur

      << Bien, si tu veux, alors dis moi, tu ne saurais pas quand reviendra l'équipe? >>
      << Pas vraiment, j'suis pas en contact ... >>

      Sans le laisser terminer sa phrase, ma conviction fût faite : Je prendrai cet après-midi le prochain avion en partance pour Moscou, là-bas, il ne me sera pas bien difficile de repérer des Japonais, d'autant que si ma quête s'avère infructueuse, je contacterai l'ambassade du pays en Russie, ils me renseigneront bien sur ce que je désire.

      Ce n'était que quelques jours plus tard que je rejoins le Tōkyō Kokusai Kūkō, à Haneda, à trente kilomètres au sud de la ville capitale du Japon, je me dirigeai vers le guichet pour tendre mon billet d'avion, la femme assise sur la chaise me paraissait bien trop occupée par sa conversation -Sans doute barbante- avec sa collègue pour daigner prêter un oeil attentif à mon visa et à ma carte d'embarcation, soigneusement trafiquées par un simple logiciel de retouche de photos et qui me permet de voyager avec mon nom, mais à une année en plus (étant mineur), je montai tranquillement dans l'avion en demandant aux hôtesses, avant le décollage, de ne me servir que des aliments sucrés, je détestais le salé, cela aurait probablement altéré mes capacités de réflexion si importantes à mes yeux si on m'eût présenté les habituels plats infects des traditionnels voyages aériens ...

      Le voyage fût long, avec quelques escales dues notamment à une panne -sans gravité, heureusement- enregistrée dans les réacteurs de l'avion, nous avions atterri en express en Chine. Attendre qu'un technicien de la compagnie Air Nippon Airlines vienne réparer l'avion serait trop long, et j'avais déjà perdu trop de temps avec les formalités que je devais effectuer pour aller jusqu'à Moscou, j'estimai donc que c'était opportun que je fasse travailler mes méninges et aille moi même réparer le réacteur endommagé, un jeu d'enfant pour moi, qui me valut quelques applaudissements de la part des passagers, ne croyant sans doute pas qu'un "gamin" de mon envergure puisse se montrer capable de cela, je ne marquai aucune réaction et repris ma place au sein de l'avion qui redémarra aussitôt.

      Nous étions bel et bien en Russie, c'est évident ! Le froid qui caractérise cette région du monde n'avait pas son pareil (peut être en Antarctique d'accord ...), je ressentis ce froid qui me transperçait la peau, me donnant la chair de poule, cependant, je n'étais pas venu sans m'être équipé de fourrures chaudes que je mis immédiatement après être descendu, je partais donc à la recherche de terrains de football américain à Moscou ou de la venue d'une équipe de ce sport-là du Japon, je pris les journaux russes que je parvins à traduire via le net, et je remarquai, non sans une pointe de dépit, qu'ils se trouvaient ... En Sibérie, eh bien, tant pis ! Je coucherai à Moscou ce soir et je reprendrai la route demain au petit matin.

      La longue traversée de ce désert glacial m'éprouvait, de temps en temps, je jetai un coup d'oeil à la tenue qu'a bien voulu me prêter le directeur de l'université, c'était la tenue officielle de Shuuhei avec le maillot floqué du numéro deux (oui je ne suis pas vantard), je donnais l'impression de somnoler mais j'étais bien réveillé, seulement, les paysages monotones ne m'inspiraient aucune importance.

      << On est arrivés ! >> Me dit le chauffeur du bus me transportant jusqu'en Sibérie Fédérale avec un japonais imprégné de ses racines russes.

      Je le payai ce que je lui dus et sans trop tarder je repris ma route vers le terrain d'entraînement où se trouverait l'équipe principale de la Russie, les Moskva Frozen Yetis, un groupe au palmarès tout simplement excellent ! Plusieurs fois championne du Snow Bowl, et participant régulièrement aux grandes joutes continentales et internationales, un adversaire de premier choix pour notre équipe de Japonais ! Le challenge, c'était ça la principale motivation de nous autres asiatiques, on y jouait, pas pour gagner, pour devenir les meilleurs, non, juste parce que "C'est intéressant de se mesurer aux autres, pour tester sa propre force ..."

      Sur place je ne trouvai personne, seraient-ils déjà partis? Possible, mais j'osais espérer que cela était faux, et peut-être fus-je à la fois rassuré et surpris lorsque se présentèrent derrière moi deux grandes perches, avec un physique anormal pour des êtres humains ordinairement constitués, ils se ressemblaient curieusement et étaient déjà habillés, suivis de toute une équipe formée de gaillards tous aussi costauds les uns que les autres.

      << Petit Japonais ... C'était nous qui t'avions conduit tout à l'heure à ce stade, tu es bien un joueur des Shuuhei BrainStormers, pas vrai? Alors, où est ton équipe, qu'on s'amuse un moment? >>

      Si je le savais, je te répondrai, extraterrestre ! Apparemment, c'était eux, les Moskva Frozen Yetis, je sortis de ma poche une sucette à la fraise dont j'enlevai l'emballage tranquillement avant de la mettre dans ma bouche, ils avaient tort, quelque part, je n'étais pas joueur des BrainStormers, et j'étais précisément venu demander à leur capitaine d'intégrer l'effectif de ce team, j'avais pas foncièrement peur de ces Russes, cependant, je n'avais pas d'échappatoire possible vu que je portais la tenue de l'équipe, je répondis donc pour satisfaire sa curiosité un temps

      << Bien, si tu veux savoir ... J'attends mon équipe, je suis en avance, et j'espère qu'ils vont se ramener ... >>

      Apparemment, le basketteur s'était trompé, ils n'étaient pas partis pour la Russie au moment où je l'ai accosté, mais bien pour préparer leurs papiers, quel problème !


    Ps : Alors voilà, par la faute d'un basketteur je suis arrivé avant que l'avion de l'équipe n'atterrisse, de ce fait quand vous posterez pour votre arrivée vous me trouverez déjà surplace à "papoter" avec ces russes !
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    Ichirô Takami
    QB #3 || "Shuffle."
    Ichirô Takami


    College : Ohjo (White Knights).
    Years Pro : 2nd.

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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyMar 5 Avr - 12:42

    Quand te reverrais-je, pays merveilleux?....

    Je ne sais pourquoi, cette rengaine me revenais sans cesse. Je n'étais jamais contre de nouvelles découvertes, mais le japon me manquait sérieusement. C'était fou à quel point mes camarades était, contrairement à moi, surexcité. L'altitude peut être. Quoi qu'il en était, une seule personne demeurais calme et impassible. notre capitaine, Shine. La fougueuse Shine, je l'avais revue pour la première fois cette année lors de la cérémonie d'ouverture. Nous nous étions déjà rencontré l'année précédente. C'était notre Linebacker, et j'étais son Quaterback.

    Au travers du hublot, nous pouvions apercevoir les plaines enneigée de l'ex-URSS. Un vent calme, mais suffisant pour la saison, balayait de temps à autres des monticules de neige. Nous devions atterrir dans 30 minutes, et notre capitaine s'endormit.

    Notre équipe, si fier et intelligente était t'elle, fut pris d'un vent de panique lorsque qu'une personne mal avisé parla d'accident d'avion en tout genre. L'angoisse fut à son comble lorsque notre capitaine se réveilla et qui, comme pour punir ceux qui avaient osé agresser ses oreilles, lança un "on va tous mourir, d'un air lugubre et froid.

    Seul ceux connaissant bien Shine, pouvaient comprendre que ce sarcasme avait uniquement pour but de faire taire la foule ou du moins, la faire sangloter. Bien qu'énervant, les cris précédemment émis avait laissés place à des gémissements qui devinrent rapidement exaspérant. C'est ainsi que je décidais de me lever et je pris la parole.


    Hey les gars, du calme, ce vieux coucou nous à emmener jusqu'ici, c'est pas pour nous lâcher à moins d'une demie heure de l'atterrissage.

    Ceci avait semble t'il apaisé les esprits. Et au lieux de regagner ma place, je partis m'assoir à coté de notre capitaine, lui glissant au passage le "play-book" de l'attaque que j'avais terminé de rédiger pendant les vacances scolaire.

    tient, il récapitule tout nos jeux de l'année dernière, ceux que j'ai créer cette année, et contient également les jeux "fétiche" de nos principaux adversaire, je te conseil d'en prendre note, en tant que capitaine, tu dois le savoir, il vaut mieux que tu connaisses les différentes appellations lors du Huddle, non?

    Et c'est sur ce petit sourir que j'avais au coin des lèvres, que notre steward nous demanda de nous attacher, l'atterrissage étant imminent.

    ***


    Le stade n'était qu'a 5 minutes à pied de notre magnifique hôtel. Cependant, le froid était tel, que le chemin emprunté pour s'y rendre nous parraissait infiniment long. Une fois rendu sur place, nous fument accueillis par Masumi Ayatochi, un étudiant de Shuuhei.
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    Shine Tokugawa
    LB #43 || "Dark Panther"
    Shine Tokugawa


    College : Teikoku Gakuen (3ème équipe).
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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyDim 10 Avr - 23:51

    Le calme était revenu dans l’avion. Oui ce n’était qu’une petite secousse, rien de bien méchant ! Mais comme dit plus tôt, l’aviation civile russe…pouvait laisser perplexe quelques fois, aussi la japonaise en avait profité pour s’amuser. Oui juste rigoler un peu. Faire peur était l’un de ses petits plaisirs coupables. Mais apparemment son ainé ne l’entendait pas de cette oreille. Takami, son QB, s’était chargé de remettre un ordre dans le bordel créé par sa personne. Oui il fallait bien qu’avec la folie vienne la raison. Ah la la, maintenant la jeune femme allait s’ennuyer pendant les dernières minutes du vol. Aussi, alors que Takami s’asseyait à ses côtés, elle en profita pour lui donner un coup de poing vengeur.

    -Tu m’as pourris mon groove !
    grogna-t-elle d’une voix aigre.

    Oui, oui, parfois Shine pouvait se comporter comme une jeune femme de son âge, mais uniquement en présence de ceux qu’elle considérait comme étant doté d’un cerveau ayant un minimum de matière. Et apparemment Takami en avait un, de cerveau, en plus de la capacité à ne pas trembler lors de ses colères, effroyables colères. Il était surement l’une des seules personnes de l’université qu’elle puisse supporter plus de cinq minutes sans l’envoyer dans les roses.

    -Tient, il récapitule tous nos jeux de l'année dernière, ceux que j'ai créé cette année, et contient également les jeux "fétiche" de nos principaux adversaire, je te conseil d'en prendre note, en tant que capitaine, tu dois le savoir, il vaut mieux que tu connaisses les différentes appellations lors du Huddle, non?

    Nan mais c’était qu’il lui faisait la morale ! Eh oh ! Ne devait pas plutôt de produire l'inverse. Personne, qu'il soit plus agé ou pas, ne faisait la morale à la Tokugawa. D'autant plus qu'elle connaissait probablement déjà tout dont le petit carnet, que lui tendait expressément le QB, voulait parler. Il y avait longtemps qu'elle avait dépassé -et de loin- le stade de la débutante. Cela allait faire bientôt un an et demi qu’elle jouait à ce foutu sport de macho et de mastodonte bodybuildé, aussi avait-elle acquis une certaine expérience et des connaissances. Surtout qu’en tant que capitaine –où était ce foutu Yuki quand on avait besoin de lui! -, elle se devait de fournir un double travail, ce que Ichiro tachait gentiment de lui rappeler.

    Aussi, saisissant sèchement le carnet dans la main du QB, un air particulièrement agacé peint sur ses traits, Shine l'ouvrit sans précautions particulières. Elle tourna les pages une à une, ne se donnant que 5 cinq secondes pour en lire une, exerçant ici sa mémoire visuelle. Au bout d’une minute et demie, elle balança l’ouvrage derrière elle, comme un vulgaire chiffon, et bâilla, s’étirant sans gêne.

    -Fini ! Maintenant je retourne à ma sieste ! Réveille-moi quand on arrive la Perche !

    Sa tête retombant sur sa poitrine, ses mains croisées sur son ventre plat et ferme, la jeune femme se permit de retourner à ses rêveries, laissant une fois de plus le reste de l’équipe sous la surveillance de Takami.

    OoOoOoOoO

    La merde. C’était la merde. Grillant un feu rouge, une Marussia noire dernière génération passait la barre des 100 kilomètre heures. A son bord, une jeune femme venait de recevoir un coup de fil, quelques instants avant qu’un juron ne se fasse entendre.

    OoOoOoOoO

    Dans l’intérieur sport de sa dernière petite trouvaille, Shine semblait en proie à un courroux des plus violents. Ses mains serrées sur le volant de l’engin, ses jointures blanches, et sa lèvre inférieure meurtrie par ses dents tranchantes en témoignaient aisément. Il ne manquait que la traditionnelle veine palpitante pour que le portrait de la colère, défigurant le visage aristocratique de la japonaise, soit achevé. Mais il était rare que dans le cas de Shine, celle-ci apparaisse. Vraiment très rare. Pour ne pas dire quasiment jamais. Car même dans les instants les plus irritants, la Tokyoïte faisait bonne figure. Toujours avoir bonne mine était l’un des principes de son éducation. Toutefois aujourd’hui semblait être l’exception qui dérogerait à la règle.

    -Je vais le tuer ce connard !
    Cracha-t-elle frappant rageusement de sa tête le dossier de son fauteuil.

    Oh oui. Aujourd’hui, l’Asiatique n’était vraiment pas dans un bon jour. Sortir une phrase pareille, et celle-ci imprégnée de tant d’aigreur ne lui ressemblait pas. Et il était plus que probable qu’elle accomplisse ce qu’elle avait en tête, vu toute les armes qui trainaient dans son coffre, mais attention au destinataire de cette menace. Il ne faudrait pas que ce soit quelqu’un de trop…important, ou qui soit de quelque manière que ce soit affilié à un quelconque organisme douteux. Pourquoi douteux ? Ben parce qu’on en en Russie non ? Les méchants courent les rues et les hôtels. Certains diraient que ce sont des conneries, mais malheureusement non. Ils ne sont jamais très loin et pourraient rendre la monnaie de sa pièce à la personne qui aurait occis un de leurs. En attendant il était toujours impossible de savoir qui serait le futur macchabé. Ce qui était assez dommage.

    -Je n’aurais jamais dû accepter ce pari merdique ! Je le hais!


    Mais qui donc ?! Nous aimerions bien connaitre l’auteur d’une telle aversion.

    OoOoOoO

    Devant le stade où devait se retrouver les équipeS russe et nippone de Foot US pour un match amical, pilla une voiture de sport noire. En descendit une tempête de même couleur, filant à grand vent vers l’entrée du Stade. Avis à la population, l’ouragan Shine de catégorie 5 se dirige vers les Moskva Frozen Yetis, un katana de l’ère d’Edo en main. La traversé du terrain se fit en un temps record, ses longues jambes lui permettant de grandes enjambées, et la colère lui donnant comme qui dirait des ailes.

    -Igor espèce d’enfoiré de première, je vais te butter! Enflure!!
    Siffla-t-elle, furieuse, alors que les joueurs russes se rassemblaient pur former une barrière autour de leur camarade. Camarade qui de lui-même s’avança pour se mettre face à la furie. Grand indéniablement, physiquement bien bâti, les cheveux brun bouclés, le visage…et bien…pas comme les autres, tel était le joueur ayant ainsi déchainé les passions Tokugawa. Il ne semblait pas pour autant d’une extrême dangerosité. Qu’avait-il bien fait qui mette la jeune femme dans cet état.

    Celle-ci, dégainant sa lame avec une expérience de samouraï, et la glissant sur là gorge encore visible du joueur de l’équipe moscovite, faisant presque une fois et demie sa taille, Shine laissait ses yeux lavandes exprimer toute sa répugnance de l’être en face d’elle. Oui la haine était aisément lisible dans les yeux pâle de l'asiatique qui semblait prête à exploser.

    -Allons, allons, de si vilains mots dans une bouche aussi parfaite. Quel gâchis. Glissa suavement le Moscovite à la brune en rogne. Il semblait bien s'amuser de la voir s'énerver contre lui. Etait-il suicidaire? Mettre la richard dans cet état pouvait avoir de nombreuses conséquences, pour la plupart néfastes.

    Aussi, elle ne décolérait pas, le parole du Russe faisant monter encore plus -si c'était possible-, la pression de la cocotte-minute qu'était devenue la Linebacker.

    -Tu te rappelle toujours de notre marché n’est-ce pas ? sussura-t-il d’une voix venimeuse caressant de sa main la joue de la nippone qui se recula un air écœuré inscrit sur ses traits.

    Un cri excédé, rageur, sortant de ses entrailles la joueuse rangea brusquement son arme et fit volte-face pour retourner auprès de son équipe, ne faisant guère attention à qui était sur son chemin. Et surtout n’entendant pas le russe s’adressant à ses coéquipiers en ses mots : « J’adore la mettre en colère, ça rend le jeu plus piquant. » Tous la regardaient avec étonnement. Ses coéquipiers particulièrement. Et se rendant compte de cela elle hurla rageusement avec hargne et impatience.

    -Ben quoi, qu’est-ce que vous foutez encore là ! Tout le monde au vestiaire et plus vite que ça, ou vous allez gouter de mes poings.
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    Sanji Murasaki
    CB #23 || "Hard Angel"
    Sanji Murasaki


    College : Shuuhei
    Years Pro : 2sd

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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyJeu 21 Avr - 19:53

    Si, c'était assez drôle. J'adorais me lever en ayant appris une semaine avant que l'équipe partait pour la Russie. Honnêtement, qui se sentirait pressé, pressuré, ne serait-ce que vaguement nerveux, à une telle annonce ?
    Lorsque j'avais lu cette ridicule note, j'avais cligné des yeux ainsi qu'un poisson hors de l'eau, les lèvres légèrement entrouvertes. Un baroud expressif de surprise, dans mon cas. Ca ne faisait qu'un an que je pratiquais le football américain, dans une autre université, avant que je n'intègre Shuuheï et son équipe, et même si j'avais toujours eu l'impression que j'étais à ma place dans cette activité, que les choses me tombaient souvent toutes cuites dans les mains, je savais que j'étais très largement un rookie, un joueur dépourvu de toute expérience. L'idée d'une excursion en Russie, dans le but de me peler face à des Sibériens endurcis, n'avait rien eu de jouissif.

    Ce qui l'avait été, en revanche, c'était l'escapade elle-même. A mes yeux, la Russie possédait un charme intouché de sauvagerie naturelle et de sauvagerie culturelle. Il fallait être un peu fou pour vivre dans ses régions les plus reculées, c'est-à-dire devoir réfléchir, penser et donc agir dans le monde d'une manière très éloignée de la nôtre. Et ça, c'était terriblement excitant, fascinant presque. L'image que renvoyaient ces fameux Yétis, comme ils se nommaient, avait le don de susciter en moi de multiples images grandioses.
    Etait-ce impressionné que je les envisageais ? Non. Être impressionné ne veut rien dire d'autre chez moi que d'être surpris, subitement trompé dans le jugement que l'on avait présumé, de manière à forcer l'admiration. Ne les ayant pas vus, ils ne pouvaient pas encore m'impressionner, même à coups de titres, de palmarès et de rosters épouvantables. Mais ils avaient levé une petite voix dans ma tête, qui murmurait "Va voir, va donc voir ce qu'ils sont capables de faire, va donc leur montrer que quels que soient leurs efforts et leur foi, ils n'arriveront pas à faire face !". Avais-je un mauvais fond ? Sans aucun doute, mais pas totalement. J'aimais simplement la compétition, parce qu'elle avait tendance à me conforter dans mon amour-propre. Rien que de très logique, somme toute.

    C'est donc avec moins de grommèlements que la raison n'en exigerait que je me préparais à ce voyage. Une mince valise ayant préalablement ingurgité vêtements chauds, polaires, de nombreuses chaussettes et quelques paires de chaussures achetées en hâte et avec quelques grimaces. Ainsi qu'un fond tapissé de barres chocolatées. Je n'en étais pas un inconditionnel, comme de toute autre nourriture d'ailleurs, mais je craignais sincèrement de me retrouver sujets à quelques faims. La Sibérie n'était pas réputée pour présenter un nombre affriolant de restaurants.
    D'ailleurs, je me demandais bien ce que cette excursion allait me coûter comme faux frais. Il faudrait que j'en touche deux mots à notre capitaine, Shine.

    Shine. Je ne savais pas encore si elle était extrêmement rusée ou complètement imbécile. Se moquait-elle de ses relations aux autres parce qu'elle avait un schéma très pointu des affects qu'elle pouvait se permettre, dans la valeur qu'elle leur accordait, ou parce qu'elle avait une sorte d'aversion naturelle pour toute relation ? La première option me paraissait plus probable. Shine semblait être de ceux qui sélectionnent très soigneusement ceux à qui ils permettent de mettre un pied dans leur existence, et qui foulent des leurs les maladroits s'étant invités par mégarde.
    Takami donnait l'impression d'avoir ce droit privilégié, par ailleurs. Notre quarterback, d'une sociabilité extrêmement contrastée à côté de la jeune leader, demeurait capable de faire preuve d'un sens vicieux honorable sur un terrain. Même effrayant, d'ailleurs, et c'était un cornerback qui l'affirmait, pour en avoir déjà fait les frais à plusieurs reprises.

    Est-ce que j'aimais bien ces deux-là ? Difficile à dire. Affirmer qu'ils m'intéressaient était la vérité pure et nue. De là à les apprécier véritablement, il y avait un pas que je ne franchissais pas encore.
    Quoi qu'il en soit, se reporter à autrui dans un contexte soudainement différent, dépaysant, était un bon moyen de se faire une idée de ses... camarades. Voisins. Occasion que procurait cet évènement.

    A part le froid... tout ça allait être amusant.


    ***
    - On va tous mourir...

    Jetée en conclusion d'une comptine digne d'un horror show espagnol, sur une voix de sépulcre, cette phrase avait de quoi donner un coup de fouet. Savoir qu'elle venait de Shine n'était ni rassurant, ni effrayant, puisque soit elle s'amusait dans le sens où Shine s'amuse, soit elle acceptait avec une fatalité délectable un destin qu'elle voyait se profiler. Dans les deux cas, ces mots faisaient naître un sourire sur mes lèvres, même sardonique. Voyager avec Shine faisait passer le temps, il fallait l'avouer. Son obstination à vouloir dormir ne devenait que plus drôle à force d'être mise à l'épreuve par les bavardages tantôt survoltés, tantôt vainement combattus.
    Moi, assis assez loin dans le fond, était bien plus tranquille, manifestement et volontairement mis à l'écart. Je jetais un oeil morne sur les cahiers de jeux étalés sur le siège vide à côté de moi, me laissant bercer par les sursauts de l'appareil. Il y avait dans cette danse aérienne brutale, que les turbulences rythmaient, un apaisement magnifique. Ainsi que certaines personnes peuvent trouver une tempête en bord de mer digne des plus sophistiqués des spectacles, je prenais ces grincements, ces sifflements et ces secousses comme le bienveillant contact de la sûreté face au déchaînement des éléments. Se sentir à l'abri et pourtant si proche d'une fureur dépassant largement celle que l'humain est capable de projeter avait quelque chose d'éminemment plaisant. On pouvait se sentir privilégié face à cette sensation.

    Mais ce que je ne savais pas, c'est que la véritable explosion du sinistre, la calamité assourdissante, devait se révéler à l'atterrissage. Shine disjoncta.


    ***
    Je surpris le mouvement du coin de l'oeil. En tant qu'homme, je savais pertinemment, ou croyais parfaitement savoir, ce que cette main effleurant la joue signifiait. La possession qu'il y avait eu entre ces doigts comme un nuage électrique était choquante pour moi. Non pas choquante comme un enfant peut se retrouver tétanisé par une voiture qui lui fonce dessus dans un hurlement strident de freins et de lumière éclaboussante, mais choquant comme on peut se révolter, profondément, avec une rage livide et silencieuse, face à l'injustice contre laquelle on ne peut rien faire.

    Ca, c'était une injustice, ou ça en prenait les allures. Mais bon sang, je pouvais y changer quelque chose, clairement. Les Yétis connaissaient le froid extérieur, mais celui intérieur de l'âme humaine pouvait prendre des visages bien surprenants : une chaussure qui traîne avec ses crampons, un plaquage ajusté un rien trop oblique, un casque qui s'oriente imperceptiblement vers le bas d'une rotule qui, même protégée, peut sauter sous le choc, particulièrement par temps froid et sec. Je n'étais pas quelqu'un de vicieux, je pouvais simplement le devenir. J'étais également très émotif, non pas en tant que dominé par mes émotions, mais clairement nourri par elles. Même impassible, j'étais constamment traversé par mes aigreurs, mais sourires intérieurs sans joie, mais ricanements. Il n'y a rien de plus acide que l'outrage alimenté par la volonté de faire violence.


    - Ben quoi, qu’est-ce que vous foutez encore là ! Tout le monde au vestiaire et plus vite que ça, ou vous allez goûter de mes poings.

    C'était clair comme de l'eau de roche. Shine voulait mettre le feu à ce terrain gelé, et même aussi discret et silencieux qu'une ombre narquoise, j'allais pousser derrière et souffler sur les braises. Je n'avais rien contre les Russes, peut-être même les estimais-je un peu pour la vie qu'ils devaient endurer, pris entre leur gouvernement, leur société et leurs souffrances. Mais pour ce coup-ci, pour cette individu précis, c'était à une focalisation de rancoeur brutale et intimement mauvaise que j'allais me livrer. C'est en commençant à tirer sur ma nuque, avec un regard intrigué pour le nouveau joueur que nous avions trouvé en arrivant - qui m'avait arraché un rictus aussi étonné qu'amusé, d'ailleurs - que je me dirigeais vers l'édifice où nous allions nous changer, laissant échapper un "Ca va claquer dans le coin..." qui traîna dans l'air froid comme une nappe de brume.

    Le numéro vingt-trois allait jouer comme un chien ce match-là, c'était une promesse.
    Et ça me faisait plaisir...
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    Masumi Ayatoshi
    SS #22 || "Icarus"
    Masumi Ayatoshi


    College : Teikoku (Alexanders) / Simple Lycéen
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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyJeu 21 Avr - 21:26



      Le froid me transperçait de part en part, je ne donnai pas beaucoup l'impression de geler, mais intérieurement, je grelottai comme-ci mon sang lui-même s'était transformé en patinoire, pourtant, je le sens bien couler dans mes veines, suis-je excité, à l'idée de potentiellement -Car oui, je ne suis pas tout à fait joueur des BrainStormers- affronter ces géants hommes-martiens? Non.

      C'était ce vague sentiment d'impatience (et Dieu sait à quel point je suis patient) qui commençait à me tenailler. Décidément, je trouvais le temps beaucoup trop long, allaient-ils arriver, ces fameux Japanese-players que toute la Russie décrit comme une équipe qui rentrera au Nippon natal en hachis parmentier? Les Moskva Frozen Yetis, cette équipe qui a tant gagné, finira-t-elle par gâcher mon voyage si harassant en écrasant ma future équipe?

      Eh bien, ils vont voir !

      À nouveau, mon sang commençait à bouillir, je ne tremblais plus de froid, mais d'excitation, de curiosité. L'idée de voir ce dont sont capables nos adversaires du jour me mettait dans un état plutôt inhabituel. Non, je ne montrai pas un seul petit signe de joie, si ce n'est un mince sourire se découvrant au coin de mes lèvres, décrivant une ironie brillante dans mes yeux à l'égard de mes interlocuteurs moscovites. Non, la confiance trop grandissante qui m'envahit habituellement lors des contrôles ou interrogations surprises ne me domina pas, pour la première fois de ma vie, je ressentis une source de motivation nouvelle, sortant de mon cadre intellectuel que je ne connais que trop bien. Je n'ai pratiquement jamais fait du sport (hormis en primaire, si on peut appeler sport le fait de courir après son camarade en disant "chat", je disais, pour ma part, "félidé domestique", mais à cet âge, qu'est ce qu'on y comprend !), je l'ai tant étudié, ce domaine, que j'ai fini par oublier que pour le maîtriser réellement, il fallait le pratiquer ! Oui, je ne diffère en rien des autres hommes, et la seule idée de victoire qui puisse me traverser l'esprit me rendrait content, pas euphorique, mais satisfait tout de même, car nous -Je me sens, je ne sais pas pourquoi, partie intégrante de l'effectif de l'université de Shuuhei ne venons et ne viendrons jamais en victimes expiatoires, ah ça, jamais !

      Les deux géants Russes, mesurant un minimum d'un mètre quatre-vingt dix, se ressemblaient curieusement et avaient d'étranges traits faciaux, je les entendis se parler, entre eux, l'un se nommât Igor et l'autre Grichka, cependant j'étais bien incapable de distinguer l'un de l'autre. Tous les joueurs russes portaient des tenues, en jetant un rapide coup d'oeil vers les têtes des autres camarades des frères Bogdanoff, j'en reconnus Andreï Andreev, un excellent -Selon les dires de la presse locale- Wide Receiver au numéro trente-cinq, certainement Corner Back à l'occasion, et Youri Yourévitch, le Quarterback vedette de l'équipe nationale russe floqué de son cher numéro cinq. Un géant, ce Yourévitch, il doit faire dans les deux mètres, au minimum ! Et sa musculature, j'aurais parié -Si j'étais d'une université au niveau intellectuel inférieur- qu'il faisait du culturisme dès sa naissance, tant ses muscles sont gros et apparemment, solides comme du béton armé !

      Some informations?


      Arrivé à l'hôtel de Moscou, la veille de mon départ pour la Sibérie, je n'allais pas perdre mon temps à ne rien faire ! La connexion Internet ne marchait pas, par la faute du mauvais temps, cependant, je remarquai avec bizarrerie que celle du cyber café posté en face de ma chambre semblait rencontrer un vif succès auprès des jeunes russes, c'est donc là-bas que je partis me connecter à Google et tenter, tant bien que mal ,de recueillir quelques informations fort utiles concernant les individualités de cette équipe au grand palmarès.

      Youri Yourévitch, leur Quarterback doublure de Schwarzenegger dans la saga "Terminator", lançait les balles de football américain aussi fort que des "Mig", d'ailleurs sa technique se nomme "Mig Pass" et il paraît que seul leur receveur vedette et accessoirement capitaine de l'équipe nationale russe des moins de 17 ans, Andrei Andreev peut réceptionner ce genre de transmissions, il est aussi vif mais étonnamment peu puissant, ce qui me surprend : Je me souviens avoir lu que l'haltérophilie connaissait un grand succès dans les pays de l'ex-URSS !

      Passons aux deux "aliens" comme les surnomment les fans de cette team, décidément remplie de bons joueurs, ce qui n'est pas pour me mettre du baume au coeur : Igor et Grichka Bogdanoff, tous deux Linebackers, numéro quarante pour le premier et quarante et un pour le second, très puissants physiquement, ils ont aussi pas mal de matière grise -Chose qui a dû influer sur leur apparence, visiblement- Mais trêve de sarcasmes ... L'équipe russe renfermait en son sein une bonne composante, homogène, puissante, expérimentée ... J'espère que mes futurs équipiers sauront relever le gant, si je puis me permettre par ce froid "sibérien"

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      Alors que je ne les attendais plus, et que je m'apprêtais à partir aussi las que j'étais venu, voilà qu'une voiture noire, de marque récente et flambant neuve, vient d'acheminer vers nous, je sentis les sourires des deux jumeaux s'intensifier. Lorsque la voiture ralentit brusquement, je vis avec stupéfaction et non sans une pointe contentement une silhouette féminine. Mes yeux s'éclaircirent, mes oreilles aussi lorsque j'entendis la jeune fille, aux longs cheveux noirs, lisses et brillants, au joli visage, au corps visiblement sculpté, descendre d'une rare grâce de ce véhicule qui devait lui coûter cher, et si j'en croyais les dossiers clandestinement consultés, c'était la capitaine !

      S'en suivirent les autres joueurs qui nous rejoignirent à pied, à mon grand étonnement d'ailleurs. Un grand gaillard, portant des lunettes, à l'air confiant et détendu, serein, souriant, ne semblant guère éprouver la sensation désagréable de froid qui me secoue depuis que je suis arrivé dans cette fichue contrée, j'aimerai connaître son secret, à lui ! Et pour clore le chapitre des nouveaux arrivants, un jeune homme aux cheveux portés avec style, noirs aussi, aux yeux étonnamment bleus, dégageant, de par son regard, un sentiment conjugué d'intelligence et de ruse, mais aussi de calme, voire de dureté, je fus rapidement tiré de mes rapides observations par la voix, à nouveau poussée, de la jeune demoiselle qui ordonnait, d'un ton qui n'admettait pas la discussion, d'arborer la tenue de l'équipe et de se préparer au match face aux Yetis, je ne vais pas faire mauvaise impression, peut-être que je dois m'y plier, moi aussi !

      Oui, pour être plus sûr, moi aussi je vais enfiler ma tenue fraîchement acquise du numéro deux de Shuuhei, Masumi Ayatoshi le froussard cède sa place à Masumi Ayatoshi le froussard obligé de jouer !


    Dernière édition par Masumi Ayatoshi le Sam 23 Avr - 19:56, édité 1 fois
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    Ichirô Takami
    QB #3 || "Shuffle."
    Ichirô Takami


    College : Ohjo (White Knights).
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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyVen 22 Avr - 0:28

    Tu devrais être moins dur avec eux shine, ce sont tes coéquipiers après tout. qu'arrivera t-il lorsqu'il ne voudront plus t'écouter?

    Je venais de passer près de notre capitaine. elle semblais confiante et motivé. Elle allait surement faire un très bon match comme d'habitude. Je me suis toujours demandé la raison pour laquelle elle avait rejoint Shuuheï. Elle était très intelligent certes, mais vu son profil, elle aurait très bien put intégrer l'élite du football américain au niveau étudiant. Je décidais de jeter un bref coup d'œil à mes compagnons d'armes, ceux pour qui je devrait calmer sans cesse notre cher capitaine sous peine qu'ils partent en dépression.

    Ce froid semble avoir miner le morale de nos troupes. Et ce n'est pas les sarcasme de notre capitaine qui vont les aider je suppose. Allons bon, mettons en place les premiers jeux, l'air frais pénétrant leur peau et le plaisir procuré par ce sport leur rendrais leur fougue que notre capitaine n'avait pas eu grand mal à mater. Nos adversaires allaient se mettre en ligne. Ils étaient imposant et leurs regards semblaient imperturbable. il nous restait 5 minutes. 5 minutes pour préparer ce premier match qui semblerait il soit décisif pour le moral des troupes de cette année. 5 minutes pour jauger le niveau de mes coéquipiers. 5 minutes pour réveiller la confiance et la fierté de nos compagnons. Ces 5 minutes, pouvaient paraitre courte en conséquence, cependant dans le regard de notre capitaine, j'y aperçut la motivation nécessaire pour me redonner du courage et expliquer calmement notre plan d'attaque.

    Venez tous par ici, j'ai quelque chose d'important à vous dire, formez le Huddle!!!

    Nous venions de terminer l'échauffement. Il était loin d'être aussi spectaculaire que celui offert par les mastodontes qui se trouvaient être nos adversaire. Un nouvel arrivant prénommé Masumi Ayatoshi avait fait son entré sur le terrain, et par conséquent dans l'équipe. un premier année dans notre université sans doute. quoi qu'il en soit, il n'avait pas fait le voyage avec nous. je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse des merveille sur le terrain, mais j'allais lui laisser sa chance. J'espérais au fond de moi, qu'il réussisse à adopter notre jeu rapidement.


    Ils ont les muscles, nous avons notre cerveau, si vous connaissez votre cahier de jeu, si vous suivez les indications de shine ainsi que mes annonces, ce match ne devrait pas être un problème. Ne déviez pas de notre objectif, la victoire et seulement la victoire.

    D'un bref hochement de tête, j'indiquais à notre capitaine qu'elle pouvait casser le Huddle. Ces 5 minutes avaient permis non seulement à l'équipe de se détendre, mais individuellement chacun semblais avoir recouvrer un peu ses esprits. Nous étions sur le plus important champ de bataille que la Russie ai jamais porté. Le public acclamait son équipe, aucun supporter n'avaient fait le déplacement pour nous acclamer. Nous étions entrés dans l'arène, non pas pour affronter une équipe, mais tout un peuple.
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    Ryu Kunuzaki
    TE #88|| "Jet Dragon"
    Ryu Kunuzaki


    College : Deimon

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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyLun 25 Avr - 10:12

    Adieu pays du soleil levant !




    Le matin se levait sur ce pays qu'était le Japon où le vent carressait les feuilles tout en ne donnant aucun air de fraicheur, de la fraicheur, Ryu en aurait eu besoin, cela ne faisait que peu de temps qu'il est dans l'équipe et, on lui fait comprendre qu'il va décoller pour un pays doté d'un froid désertique : La Russie. C'est bien connu, le jeune Kurusaki a horreur du froid, il était donc séparé entre colère et excitation, entre le chaud et le froid ! Il n'avait pas encore bien fait connaissance avec ses camarades, il ne les connaissait même pas tous, les seuls noms qui pouvaient lui traversait l'esprit étaient Masumi Ayatoshi, le quaterback Ichirô Takami. Et la capitaine Shine Tokugawa. Mais quelle idée ? Parti dans un pays n'ayant que pour importance une équipe ?


    Mais Ryu, a l'idée de livrer son premier match en temp que Tight-End, en avait des frissons partant des pieds et, remontant tout son corps tétaniser de peur d'échouer. C'était donc le grand jour du départ ! Attrapant ses lunettes de soleil pour cacher sa peur, et ses affaires, il fît son sac qui lui-même était bombé, il faut dire que le jeune Tight-End n'a pas beaucoup voyagé dans sa vie.... Le seul pays étranger qu'il a eu la chance d'admirer c'est Paris. La peur... n'est pas ça qui fait toute la beauté d'une excursion ? En retrouvant la petite note dans ses affaires, il put également remarqué le nom de l'équipe, qu'il n'avait pas vu auparavant : Les Mozkva Frozen Yéti.

    Soudain, des frissons plus intense s'emparèrent du corps du petit Ryu, ses yeux se tournèrent, déliquatement vers son réveil, l'heure commencer a lui apparaitre, et des goutelette de sueur tombèrent de son front...


    -BORDEL J'SUIS EN RETARDDDDDD !!

    C'est à une vitesse folle qui descendit les escaliers de sa maison, saluant ses parents tout en les quittant, il courut vers l'aéroport qui n'était qu'à quelque minute de marche.... Trop de minutes. Mais c'est alors qu'il remarqua un petit chemin en direction des avions qui avaient été créé par les récent travaux dans son quartier, prenant un fou plaisir, tout en ayant peur d'ètre en retard, il accéléra sa course, et avec l'aide de dieu, il arriva pile à l'heure, juste quand ses camarades montaient .

    Ayant une petite peur des avions, Ryu décida de ne pas être réveillé pendant le voyage un rêve étrange lui parvenait, deux géants tomba sur lui, l'écrasant sans aucun remord et c'est à ce moment-là que le jeune Kurusaki se réveilla, mais faut dire que la voix de Shine l'aida un peu....


    Dans le froid Sibérien, Une équipe va vaincre !


    -Ben quoi, qu’est-ce que vous foutez encore là ! Tout le monde au vestiaire et plus vite que ça, ou vous allez gouter de mes poings.

    Après s'être mis en tenu, le jeune Tight-End couru s'entraînait, il paraissait si petit par rapport aux Russes qu'il faillit s'évanouir, chacun de leurs pas faisaient trembler le sol, de plus le froid paralysé presque les muscles du petit, c'est alors que le quaterback pris la parole :

    -Venez tous par ici, j'ai quelque chose d'important à vous dire, formez le Huddle!!! Ils ont les muscles, nous avons notre cerveau, si vous connaissez votre cahier de jeu, si vous suivez les indications de shine ainsi que mes annonces, ce match ne devrait pas être un problème. Ne déviez pas de notre objectif, la victoire et seulement la victoire.

    Ryu compri alors ce que voulait dire le mot équipe, mais cette équipe là, n'est pas qu'un club de footbal Américain, elle allait devenir tout au long d'un match, comme une famille, et c'est la tête haute que le Tigh-End se présenta a presque tout les membres de l'équipe, qui semblait assez peu le connaître.

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    Shine Tokugawa
    LB #43 || "Dark Panther"
    Shine Tokugawa


    College : Teikoku Gakuen (3ème équipe).
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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptyMer 27 Avr - 17:10

    Calme. Il était impératif que je me calme. Que je réfléchisse. Que je sois placide, presque flegmatique. Comme je savais si bien le faire. Je devais prendre le temps de remettre mes idées en ordre. De penser de façon pondérée aux derniers évènements. M’énerver ne ferait que le rendre plus heureux. Plus arrogant. Céder à la colère et à la haine rendrait toutes mes actions claires et prévisibles. Non je devais prendre sur moi et rester immobile. Donner l’illusion d’une agitation fébrile et ardente, mais en secret, fomenter les plans les plus fatals. Laisser doucement l’ennemi s’approcher, pour au dernier instant lorsqu’il pense sa victoire assurée, le prendre de revers. Vive, implacable, serait ma dernière attaque. Et il n’aurait aucune chance d’en sortir indemne, que ce soit dans le jeu de maintenant, ou les négociations à venir. Il perdrait. Tel serait pris qui croyaient prendre.

    OoOoOoOoO

    Un vieux bar. Miteux en extérieur, luxueux en ses entrailles - qui a dit que l’habit ne faisait pas le moine. Lieux de beuverie et de rencontre tenant le rôle, en ce soir glacé d’hiver, d’hôte pour un négoce des plus intéressants. D’autant par les intérêts en jeu que par les origines de chacun des protagonistes du débat. L’un descendant d’une famille noble tombée en désuétude après l’éradication de la lignée du Tsar. L’autre, portant le nom d’un ancien empereur, médisant sur ses origines royales, et n’attendant que le jour où elle serait à la tête de la fortune familiale. Et de quoi discutait-il ? Et bien tout simplement d’argent. Plus précisément d’actions. Chacun devait donner un pourcentage d’actions à l’autre dans son entreprise la plus lucrative. Et avec un petit supplément désagréable à côté, sinon ce ne serais pas drôle. Si tant est que le fait de donner gratuitement des actions à un maitre chanteur, soit quelque chose d’agréable.

    -Vous plaisantez j’espère ! J’en veux 15 % si je gagne. Opposa fermement la Japonaise, en affaire avec deux personnages des plus intrigants. L’un, nommé Grishka, l’autre Igor. Deux russes. Deux frères. Deux escrocs. L’un étant assez supportable, l’autre carrément vicieux. Tous deux étant par la même occasion de vieilles connaissances…hélas.

    En face d’elle les deux slaves ne semblaient pas pour autant décidés à flancher. Mais il fallait dire que l’enjeu était de taille. Le gagnant du pari sur le match du lendemain emporterait sans aucune résistance un pourcentage bien défini d’action dans un géant nippon (pour les russe) ou Russe (pour la japonaise) Ce n’était pas négligeable. Pour Shine, la seule chose d’intéressante en Russie…le gaz. Ou le pétrole. Pas grand-chose à gagner. Pour les russes en revanche, il y avait du choix, la famille Tokugawa ayant investi divers domaine et semblait être les fleurons de l’économie nippone. C’était surtout pour cela que la nippone bataillait ferme. A son opinion, l’échange ne serait pas équitable. Mais vraiment pas. Aussi elle ne s’attendait nullement à ce qu’allait proposer Igor Bogdanov pour palier à cet inégalité.

    -Bon, bon ! Okey, d’accord…On ne va pas se fâcher pour si peu n’est-ce pas ? Tout problème a une solution. Aussi je pense avoir trouvé la nôtre. Apaisa le frère Moscovite sous le regard dédaigneux, mais un brin incrédule de la Japonaise qui avait bien du mal à avaler cela. Il faisait désormais nuit. Il avait commencé à négocier à 12h. Oui elle avait vraiment du mal à y croire. Je propose qu’Ayano choisisse le pourcentage qu’elle veut mais qu’en plus pour nous dédommager, elle ait deux choses inconvenantes à faire.

    Se tournant vers ladite Ayano, il lui adressa un sourire goguenard, auquel, répondit un sourire carnassier. Nous avions un accord…Qui malheureusement se révèlerait odieux.

    OoOoOoOoO

    Sortant du coin marginal ou elle s’était retranchée, Ayano « Shine » Tokugawa de son vrai nom, arborait désormais un visage angoissant. La froideur de son regard, la dureté de ses traits n’avaient rien de rassurant. Elle était en colère. Oh oui. Et seule une victoire écrasante pourrait assouvir ses envies de meurtres. Seule une victoire écrasant pourrait refroidir son sang échaudé. Seule une victoire pourrait la satisfaire. Et elle l’aurait sa victoire. Dut-elle se casse un membre pour l’avoir. Ces deux escrocs avaient joué, ils avaient bien joués. Désormais c’était à son tour de s’amuser. Oh oui elle allait s’amuser…pour une fois.

    Passant une main distraite dans sa chevelure sombre, l’attachant en queue de cheval basse, elle prit un temps pour observer ses pions. Oui ses pions, car le jeu d’aujourd’hui pouvait serait comme un jeu d’échec. Les échecs, un jeu auquel la japonaise n’avait jamais joué, mais qu’apparemment les deux russes appréciaient…et dont ils tiraient une grande habilitée stratégiques. Oui l’on pouvait se demander apparemment à quoi pouvait bien servir les échecs dans une partie de Foot Us, mais peut-être en aurons-nous un aperçu.

    Néanmoins, ce n’était pas cela qui inquiétait le plus la nippone. Non le plus grand danger qu’ils auraient à affronter, c’était la barrière des capacités physique. Y en avait qui ne commençaient que cette année. D’autres qui étaient plus portés sur l’intellect que sur le physique. Et d’autre encore qui au niveau corporel n’était tout simplement pas à la hauteur. Elle avec ses 1M74 encore, cela passait…mais les autres. M’enfin elle verrait. Au pire si les choses tournaient au vinaigre elle prendrait la poudre d’escampette aux Bahamas. Elle irait se perdre dans la Cordillère des Andes, ou dans les Montagnes Rocheuse, afin que ces deux-là ne la trouve pas, et ne lui réclame pas leur dû. Quoique non. C’était assez tiré par les cheveux. Non le plus simple serait de les tuer…discrètement de préférence, qu’elle n’ait pas d’ennuis par la suite. Ah la la, un simple voyage, devenir aussi chiant. Décidément.

    Ses dernières protections attachées, son casque à son bras, la jeune femme quitta les vestiaires pour rejoindre son équipe.

    -Tu devrais être moins dur avec eux Shine, ce sont tes coéquipiers après tout. Qu’arrivera-t-il lorsqu’ils ne voudront plus t'écouter?

    Takami la ferme ! Tels auraient été les mots de Shine si son regard n’avais déjà pas parlé pour elle. Oh oui, la Tokyoïte était du genre à avoir des yeux très expressifs. Des yeux revolver. Si le regard pouvait tuer…il y avait deux russes qui seraient déjà morts. Morts et enterrés. Ce serait un grand bien pour le monde des affaires.

    -Oi, Takami. Tu penses qu’on a une chance de gagner avec notre équipe telle qu’elle est aujourd’hui ?souffla-t-elle au grand QB.

    Doute. ET il y avait de quoi. En face deux se dressait, telle une muraille, les guerriers slaves. Grand, taillés de façon impressionnante, leurs muscles saillants, leurs yeux froids moqueurs, il y avait de quoi être bouleversé…ou du moins quelqu’un regardant le spectacle du haut des gradins le serait. Mais pour Shine, la vue de ces mastodontes fait de fer et d’acier, ne lui inspirait qu’une furieuse envie de se battre, de faire du mal, de blesser leur insupportable orgueil, quitte à y laisser des plumes.

    -J’aimerais ne pas perdre mon temps dans une veine entreprise. J’ai beaucoup à perdre dans ce jeu. grogna-t-elle dans sa barbe inexistante. S’assurant que seul Takami l’entende.

    Qu’il le prenne comme il voulait. Qu’il se fâche, qu’il s’indigne, qu’il lui fasse la morale, la Tokugawa n’en avait rien à cirer, tant que sont fric et sa fierté étaient en jeu. Se voir plier sous les coups des Russes n’était vraiment pas une activité qu’elle aimerait voir s’ajouter à son programme de la journée. D’autant que si elle perdait, elle aurait à sortir son portefeuille, et se préparer au pire. Venant de ces deux-là, il ne pouvait sortir que du mauvais. Pour son plus grand malheur.

    Mais à présent, c’était son tour de faire une discours. La fameux cri de guerre qui annoncerais le début des hostilités. A 22 contre plus des 20 milles –en comptant les spectateurs-, le combat était d’un inégalité criante. Espérons que les Shuuhei ont assez des nerfs pour supporter la pression. Comme un seul homme, l’équipe énonça clairement : << As scientists, excellence is consistent with our ambitions >> Et pour finir en beauté, la capitaine d’un ton plus que catégorique, exigeant comme du respect et de l'obéissance, s’écria : « Shuuhei!! »

    Le jeu pouvait enfin commencer. Les os allaient se briser, les membres se casser, les dents grincer, les yeux pleurer, le courage, laisserait place au découragement, l’allégresse au désespoir pour qu’au final il ne reste qu’un vainqueur. Au Foot Us, seul ceux qui gagnent ont le droit de se l’ouvrir…alors ils avaient tout intérêt à gagner.
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    Masumi Ayatoshi
    SS #22 || "Icarus"
    Masumi Ayatoshi


    College : Teikoku (Alexanders) / Simple Lycéen
    Years Pro : Rookie

    Arbre des Compétences
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    MessageSujet: Re: Dans le froid sibérien....   Dans le froid sibérien.... EmptySam 30 Avr - 15:57




    L'entré glacée.....Le match allait commencé !



    Ça y été, le moment d'entrer sur le terrain été arrivé, de se retrouver au milieu d'énormément de russes, si la peur ne paralyser pas Ryu, l’excitation si ! Si jamais le match était retransmis, cela pouvait laisser envisager qu'ils allaient peut être recevoir un petit soutien moral du japon, qui n'a même pas dénier se déplacer, quelle histoire ! Quand on pense que même le directeur ne voulu pas se déplacer pour, d'après ses mots, "Si Peu". Quelle idée eu la Capitaine, le laisser jouer son premier match, et en plus en international, de plus d'après ses recherches, il croit bien être le seul Tigh-End de l'équipe.

    Les Moskva Frozen Yetis .....Les cerveaux de Shushei contre les légendaires géants des montagnes gelées de Moskva... Leur équipe pas plus imposante que ça, par la taille comme par les muscles, devait affronter une chaine de montagne, autant demander a Ryu d'escalader le Mt Everest en les passant ! Soudain, le jeune Kunusaki fut bloqué par une pensé de peur, la peur de perdre, de ne pas détruire cette chaîne de montagnes ou encore ne pas sauter assez haut pour récupérer le ballon, c'est a ce moment que, il se souvint, la premiere fois, le premier entrainement, où il rencontra ces joueurs qui lui donnèrent confiance .


    A FINIR
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